
Amiante
Qu’est-ce que l’amiante ? / Quels sont les effets de l’amiante sur la santé / Cadre réglementaire / Prévention de l’exposition aux fibres d’amiante
Entre 1930 et 1990, l’amiante a été largement utilisé dans l’industrie de la construction au Québec. Il est probable, selon l’année de construction de votre propriété, de trouver de l’amiante dans les matériaux de construction, ainsi que dans les équipements.
- Serpentine : la fibre de serpentine est flexible, longue et recourbée. Un seul type de serpentine est connu : chrysotile ou amiante blanc, très utilisé dans le secteur manufacturier.
- Amphiboles : les fibres d'amphiboles sont raides et droites et moins commercialisées. Les cinq types d’amphiboles les plus connus sont : amosite, crocidolite, actinolite, trémolite et anthophyllite.
L’amiante a été utilisé pendant des années dans l'industrie et la construction pour ses propriétés physiques et chimiques de qualité. C’est un excellent isolant thermique, phonique et électrique, ainsi qu’un bon résistant à la corrosion des produits chimiques. Il a également une très bonne résistance mécanique. Enfin, il est hydrophobe. De ce fait, l’amiante a été mélangé dans bon nombre de matériaux que l'on trouve partout à l’intérieur et l'extérieur des bâtiments: faux plafonds, tuiles de planchers, revêtements des murs, parements extérieurs, flocages, isolation, câbles électriques, revêtements bitumineux, etc.
L’amiante est dangereux sous sa forme fibreuse, lorsque les poussières, constituées de fibres microscopiques, sont relâchées et se mélangent à l'air que nous inspirons. C’est au cours de la manipulation, de l’altération ou de l’utilisation de matériaux amiantés que ces fibres dangereuses sont libérées dans l’air. Des chocs et vibrations peuvent également relarguer des fibres dans l'air. Une exposition chronique à ces fibres peut causer le développement des maladies pulmonaires et respiratoires graves.
L’amiante est dangereux sous sa forme fibreuse, lorsque les poussières, constituées de fibres microscopiques, sont relâchées et se mélangent à l'air que nous inspirons. C’est au cours de la manipulation, de l’altération ou de l’utilisation de matériaux amiantés que ces fibres dangereuses sont libérées dans l’air. Des chocs et vibrations peuvent également relarguer des fibres dans l'air. Une exposition chronique à ces fibres peut causer le développement des maladies pulmonaires et respiratoires graves.
L’amiante est classé cancérogène pour l’homme (CIRC, 1987). Une exposition à long terme aux fibres d’amiante peut causer des effets sur la santé, notamment des maladies pulmonaires chroniques : altérations pleurales, amiantose, cancer du poumon, mésothéliome.
Au Québec depuis juin 2013, les nouvelles dispositions concernant la gestion de l’amiante permettent de protéger davantage les travailleurs qui effectuent des travaux ou de la maintenance en présence de fibres d’amiante, ainsi que les occupants de bâtiments concernés. Ainsi, le Règlement sur la Santé et la Sécurité au Travail (RSST) et le Code de Sécurité pour les Travaux de Construction (CSTC) imposent à l'employeur et au propriétaire de faire inspecter les flocages et les calorifuges contenant de l’amiante dans tous les établissements construits respectivement avant le 15 février 1990 et le 20 mai 1999. Les résultats de cette inspection sont consignés dans un registre, qui doit être tenu à jour et rendu disponible pour tous les intervenants, travailleurs ou occupants.
L’exposition aux fibres d’amiante et ses effets sur la santé constituent une problématique qui préoccupe à la fois les propriétaires, les gestionnaires d’immeubles, les courtiers immobiliers, les particuliers (acheteur, vendeur ou propriétaire de logement), les employeurs, les chefs de production d’usines et les travailleurs.
L’état de friabilité des matériaux contenant de l’amiante détermine le niveau de risque ou d’empoussièrement ainsi que les mesures correctives à mettre en place pour s’en protéger. De plus, la présence de ce contaminant en milieu de travail nécessite un suivi et une surveillance adéquate.
L’état de friabilité des matériaux contenant de l’amiante détermine le niveau de risque ou d’empoussièrement ainsi que les mesures correctives à mettre en place pour s’en protéger. De plus, la présence de ce contaminant en milieu de travail nécessite un suivi et une surveillance adéquate.
La gestion de l’exposition des travailleurs aux fibres d’amiante est fondée sur :
- La caractérisation des matériaux susceptibles de contenir de l'amiante dans un bâtiment (résidentiel, commercial, tertiaire ou industriel), et ce, par l’identification exhaustive des matériaux (emplacement précis, état d'usage, friabilité, concentration et type d'amiante).
- L’évaluation et la surveillance de l’exposition des travailleurs dans un milieu de travail contenant de l’amiante.
- La mise en place des mesures correctives éliminant ou diminuant l’exposition aux fibres d’amiante et l’empoussièrement (encapsulage, coffrage, confinement, procédure de travail sécuritaire, installation des EPC, port des EPI,etc.).